… car cela peut avoir, évidemment, des incidences sur les revenus ou sur des prestations sociales.
Deuxième frein : le métier est très dur et, parfois, les employés lui disent qu'ils ont bien travaillé, qu'ils se donnent à fond – la culture d'entreprise est en outre très forte. L'outil « heures supplémentaires », défiscalisé ou désocialisé, est utile à l'entreprise mais, avant tout, celle-ci a besoin de pouvoir recruter durablement des employés formés. L'entreprise est d'ailleurs en relation avec la région pour créer un centre de formation en son sein même, car elle ne trouve pas de salariés. La meilleure chose à faire, sans doute, est de favoriser l'accompagnement.
Quand il faut céder à la surenchère des heures supplémentaires simplement pour pouvoir faire un plein, aux dépens de la désocialisation, donc des ressources sociales, voire au détriment de ceux qui n'ont pas la chance d'en avoir, c'est tout de même un peu fort de café !
Nos entreprises ont besoin d'être mieux accompagnées pour former des personnes, notamment en alternance, et les employés ont certainement besoin d'avoir des métiers mieux valorisés, mieux rémunérés et, peut-être, des heures supplémentaires mieux revalorisées.