Madame de Montchalin, chers collègues, je donnerai encore la parole à deux orateurs qui l'ont demandée. Si j'ai choisi de laisser le débat se développer, c'est pour deux raisons. D'abord, M. le ministre s'est lui-même exprimé longuement, comme c'est son droit. Mais c'est aussi un droit que je peux consentir aux parlementaires eux-mêmes. Deuxièmement, j'ai laissé chacun s'exprimer parce qu'il s'agit d'un sujet emblématique.
Cela étant, puisque nous avons eu un long débat sur ces premières séries d'amendements, je compte sur la sagesse de chacun pour que nous allions plus vite par la suite. C'est un choix stratégique que j'assume, mais, puisque vous m'en donnez l'occasion, je vous l'explique.