Mes chers collègues, j'avais presque la larme à l'oeil en écoutant les confessions publiques de M. le rapporteur général. Mais, juste après, je l'ai entendu sortir sa calculette et nous faire quelques comptes d'apothicaire. J'aimerais qu'il ait l'honnêteté d'aller au bout de la confession de ce qu'il a appelé une erreur et que, pour ma part, je qualifierai de faute, à savoir la suppression de l'exonération des heures supplémentaires.
J'aimerais qu'il nous dise combien la suppression de l'exonération des heures supplémentaires a coûté, depuis 2012, à chaque salarié, combien elle a coûté aux entreprises, combien elle a coûté à la croissance et combien elle a coûté aux contribuables. Voilà les comptes d'apothicaire que nous vous demandons, monsieur Véran ! Il faut que vous regardiez votre erreur, ou plutôt votre faute, en face !