Les assassinats de Marseille s'inscrivent, hélas, dans la sinistre continuité des attentats et des attaques subis par les Français ces dernières années. Le terrorisme islamiste accélère ses frappes sur le sol national. La menace djihadiste s'amplifie. Le peuple de France pleure ses morts et ses blessés. Au coeur de la bataille, le moment n'est pas venu de relâcher l'effort. C'est pourtant, hélas, une loi de désarmement qui nous est proposée, aujourd'hui, par le président Emmanuel Macron et son gouvernement.
Monsieur le ministre de l'intérieur, vous avez tort de vouloir sortir aujourd'hui de l'état d'urgence et de le remplacer par des demi-mesures n'ayant en réalité aucune portée opérationnelle.
Vous avez tort de vouloir priver les préfets de la possibilité de perquisitionner et de saisir des armes.
Vous avez tort de prétendre contrôler des individus que vous autorisez pourtant à circuler librement dans tout Paris, dans tout Lyon ou dans tout Marseille.
Vous avez tort d'autoriser avec ce texte la réouverture automatique des mosquées salafistes après six mois de fermeture.
Vous avez tort de refuser nos propositions de réarmement de la Nation.
Vous avez tort de refuser l'expulsion systématique des délinquants étrangers qui menacent l'ordre public.