Lutter efficacement contre les actes de terrorisme passe non pas par la diminution mais par le renforcement des droits et libertés démocratiques, des moyens de nos services et de la lutte contre les inégalités et les discriminations.
Nous avons argué de l'importance de remettre en place une police de proximité mais aussi de prévenir les dérives en proposant un meilleur encadrement des contrôles d'identité pour empêcher qu'ils ne se transforment en harcèlement discriminatoire.
Nous avons proposé de s'attaquer de manière autrement plus déterminée aux circuits de financement, aux individus, entreprises et paradis fiscaux par lesquels transite cet argent.
Le 08/10/2017 à 10:46, Laïc1 a dit :
Pas de liberté aux ennemis de la liberté, disait Saint Just, qui n'était pas spécialement à droite.
D'autre part, si la France est en guerre contre un ennemi qui n'existe pas, qui n'est pas identifiable d'une manière ou d'une autre, qui se fond dans le décor démocratique de la République, la France peut-elle gagner cette guerre ?
La guerre exige des mesures d'exception, sinon on n'est pas en guerre, et les derniers attentats perpétrés sur notre sol prouvent que cette guerre continue, et qu'il faut être intraitable si on veut la gagner.
Et il ne faut pas laisser croire à l'ennemi qui'il pourra utiliser les libertés démocratiques d'un Etat de droit pour continuer sa sale guerre en se fondant plus facilement dans le décor.
Si l'ennemi espère que les libertés juridiques garanties par un Etat démocratique lui permettront de continuer sa sale guerre, de tuer plus facilement des innocents et innocentes, alors il faut mettre en parenthèse ces libertés démocratiques jusqu'à l'anéantissement définitif de l'ennemi.
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