Cet amendement vise à créer 100 000 contrats aidés supplémentaires en 2019 pour un coût de 190 millions d'euros.
La première année d'exercice des responsabilités, on peut considérer qu'une décision aussi brutale et éloignée de la réalité des territoires, notamment des quartiers populaires dont je suis l'un des élus, est une erreur. Mais, la deuxième année, lorsqu'on persiste et qu'on reste sourd aux conséquences dramatiques, tant pour les associations que pour les bénéficiaires, de la suppression des contrats aidés, ce n'est plus une erreur, c'est une faute.
Avec cet amendement, nous vous invitons à ne pas commettre cette faute, à corriger votre erreur de l'an passé et à avoir plus de considération pour les contrats aidés qui constituaient une première marche vers l'emploi pour ceux qui en étaient éloignés. Pour avoir présidé un organisme HLM dans un quartier populaire de Seine-Saint-Denis, je peux vous assurer que les contrats aidés ont permis à de très nombreuses personnes de retrouver le chemin de la dignité, de l'emploi et de la formation. Je tiens à votre disposition de multiples exemples de personnes qui s'en sont sorties grâce à ces contrats.
Ne jetez pas l'opprobre sur ce dispositif. Revenez sur l'erreur que vous avez faite et ne commettez pas la faute de la répéter cette année.