Le changement climatique nous impose de repenser nos modèles, notamment en matière de gestion de l'eau. Cette année encore, en août, quatre-vingt-deux départements ont pris des arrêtés préfectoraux de restriction d'eau, parmi lesquels trente arrêtés de crise. Le Gard est l'un de ces départements à la situation hydrologique préoccupante, voire inquiétante. Pourtant, le département pourrait compter sur plusieurs ressources en eau importantes : le Rhône, pour le couloir rhodanien et ses capacités d'irrigations, et des épisodes cévenols parfois difficiles à vivre. Si nous arrivions à tirer profit de ces orages ou de ces pluies intenses, ils constitueraient un formidable capital hydraulique, inexploité à ce jour car rien n'est prévu pour capter les eaux.
Des solutions non plus ponctuelles mais durables doivent émerger. Il y va de la survie de la viticulture locale. Monsieur le ministre, comment pouvez-vous aider la viticulture du sud de la France, et tout particulièrement la viticulture gardoise ?