Dans cet article, le notaire se voit confier la charge de recevoir le consentement des époux ou concubins ayant recours au don de gamète ou d'embryon dans le cadre d'une procréation médicalement assistée.
Alors que nous examinerons dans quelques mois la révision de la loi relative à la bioéthique, je souhaite soulever la question, hypothétique à ce jour, de la fin de l'anonymat du don de gamètes. Au vu des dernières recommandations du Comité consultatif national d'éthique et des débats actuels dans la société, il n'est pas impossible que, dans les prochains mois, soit donnée à la personne majeure née d'un don de gamètes qui en ferait la demande la possibilité d'avoir accès à son origine.
Le notaire pourrait-il être celui qui répertorierait les modalités du don, donc l'identité du donneur ? Sans préjuger de ce que seront nos débats, peut-être cet élément doit-il être envisagé aujourd'hui puisque le texte dont nous discutons ce soir a bien un lien avec les questions de bioéthique, en l'occurrence la PMA.