Avis défavorable. Il y a deux éléments à considérer : la rémunération du notaire – ses émoluments, dont nous avons parlé – et les droits d'enregistrement qu'il perçoit, agissant en quelque sorte comme un percepteur d'impôt.
L'exonération des droits d'enregistrement que nous avons proposée est une avancée considérable : les couples désireux d'effectuer la démarche n'auront plus à débourser la somme de 125 euros. Ça, c'est une mesure d'égalité. En revanche, pour la rédaction de l'acte, le notaire doit bien sûr être rémunéré. Le montant est tarifé et plafonné, comme cela a été dit tout à l'heure. Je pense, monsieur Bernalicis, qu'il faut remercier le Gouvernement d'avoir levé le gage sur mon amendement pour permettre cette exonération de 125 euros.