La formulation que vous proposez est tellement floue que l'encadrement auquel vous vous essayez sera fictif. Je veux bien qu'il existe une jurisprudence sur la notion de « conséquences manifestement excessives », mais une décision de justice n'est ni légèrement excessive ni manifestement excessive : elle est juste ou elle ne l'est pas, et elle s'applique.
J'ajoute, dans le même sens que Jumel, que la CAF n'est pas un service de l'État, l'annexe d'un palais de justice ou d'une préfecture, mais un organisme paritaire, qui réunit les partenaires sociaux autour d'une politique sociale fondée sur des cotisations salariales. Surtout, les CAF, dans cette affaire, seront à la fois juge et partie.