Je comprends le fond de cette proposition, même si je n'y adhère pas. Si la plainte en ligne porte sur des faits dont la nature ou la gravité le justifient, les enquêteurs devront entendre la victime, mais le rétablissement de l'interdiction de la plainte en ligne pour les crimes et les délits rigidifierait trop cette mesure. Je pense en particulier aux crimes de nature sexuelle. Il peut sembler plus simple à la victime de déposer plainte en ligne, dans un premier temps. Elle obtiendra alors un rendez-vous, sera reçue par un spécialiste. Il serait dommage de se priver de cette possibilité. Je vous invite par conséquent à retirer votre amendement.