L'amendement no 433 émane de la délégation aux droits des femmes. Il vise à informer la victime, lorsqu'elle dépose une plainte en ligne, sur les possibilités de prise en charge psychologique et médicale.
Le dispositif de dépôt de plainte en ligne permettra en effet de mettre à disposition des victimes de violences sexistes et sexuelles un nouvel espace d'expression. Il faut que la parole se libère, et ce dispositif le permet.
Il faut tout de même rappeler que les cas de violences sexistes et sexuelles sont complexes : nous devons donc accompagner au mieux ces victimes. C'est l'objet de cet amendement, qui vise à leur adresser un message adapté à leur situation. Elles seront informées de l'existence de numéros d'écoute, d'information et d'orientation, de lieux d'accueil réservés aux femmes victimes de violences, et d'acteurs locaux susceptibles de les aider dans leur démarche difficile. Lorsqu'une agression sexuelle aura eu lieu, les victimes seront également informées de la nécessité de procéder à des constatations et à des prélèvements.
La parole doit se libérer. Il me paraît donc indispensable de mettre en place des outils permettant aux victimes d'être accompagnées lorsqu'elles désireront parler.