Je comprends l'argumentation de M. Jumel mais j'y vois aussi un risque : en matière pénale, un manque constitue un vice de procédure dont le prévenu est susceptible de se servir. Nous devons prendre cet aspect en compte. Certes, les victimes ont besoin d'informations, mais, dans notre hémicycle, bien que nous partagions tous le même objectif et la même volonté, nous pouvons parfois ouvrir des brèches allant contre les intérêts des personnes que nous souhaitons défendre.
Par ailleurs, pardonnez-moi de me faire le porte-parole de ceux qui ne sont pas capables d'accéder au numérique.