Vous savez très bien que l'immense majorité, sinon la quasi-totalité, des gens jugés en comparution immédiate sont des étrangers clandestins – et, d'ailleurs, souvent les mêmes qui reviennent encore et encore. Je peux vous le dire : j'en ai défendu un qui est revenu six fois de suite.
Ne pourrions-nous pas nous dire, à un moment donné, que si nous réglions le problème de l'immigration clandestine, nous pourrions prendre le temps d'une bonne administration de la justice, y compris en comparution immédiate ? C'est ce que je crois – au passage, nous ferions énormément d'économies.