Je comprends mal le sens de ces réponses. Il s'agit d'amendements de bon sens. Garantir à nos concitoyens qu'ils ne peuvent être démarchés par téléphone que du lundi au samedi de neuf heures à douze heures et de quatorze heures à dix-neuf heures ne nécessite pas de demander l'avis de telle ou telle structure ou d'un quelconque comité Théodule.
Il s'agit simplement d'écouter nos concitoyens, qui se disent lassés d'être démarchés par téléphone. Même s'ils ne le sont pas à vingt-trois heures ou à minuit – il ne faut pas caricaturer nos propos, madame Le Meur – , l'être après dix-neuf heures, à l'heure du déjeuner ou avant neuf heures les agace particulièrement. Il s'agit d'amendements de bon sens directement inspirés des observations de nos concitoyens.
L'idée directrice – à laquelle tous les orateurs entendus ce matin semblent souscrire – consiste à mettre un terme au démarchage avant neuf heures du matin et après dix-neuf heures, ce qui semble raisonnable. Je demande que nous soyons raisonnables.
Madame la secrétaire d'État, il n'est pas nécessaire de demander l'avis de telle ou telle structure. Nous sommes assez grands pour légiférer nous-mêmes, dussions-nous procéder à une nouvelle lecture du texte. Nous sommes grands, vous savez !