Avant son entrée en vigueur partielle, le 21 septembre 2017, le CETA avait suscité de nombreuses interrogations que les premières données chiffrées dont nous disposons permettent d'éclaircir. Je ne reviens pas sur ces chiffres que vous avez évoqués, madame la secrétaire générale, et qui parle d'eux-mêmes. La défiance et le scepticisme peuvent désormais faire place à une vigilance résolue et sereine. En effet, le dialogue et la coopération interétatiques constituent la seule réponse viable aux grands défis du XXIe siècle. Le protectionnisme et le repli identitaire ne sont que des leurres non seulement politiques mais aussi économiques.
Une parfaite illustration de cette assertion se retrouve par-delà les Alpes : alors même que le gouvernement italien annonçait dans un premier temps, par la voix de l'un de ses ministres, son intention de refuser toute ratification du CETA, il semblerait que les retombées positives de l'Accord aient incité le ministre italien de l'agriculture à revenir sur les propos de son collègue.
Cette digression étant faite, je souhaiterais avoir votre éclairage, madame la secrétaire générale, sur ceux de nos partenaires européens qui seraient enclins à refuser la ratification du CETA et, le cas échéant, les points de butée pouvant susciter une telle réticence. De façon subsidiaire, je souhaiterais également obtenir des précisions sur les actions complémentaires au CETA et plus particulièrement celles qui touchent à la coopération bilatérale en matière de lutte contre le changement climatique et de protection de l'environnement.