Madame la secrétaire d'État, vous avez confirmé que la fusion serait mise en oeuvre au 1er janvier 2021. Or le travail en amont a été réalisé pour partie, puisque François Philizot a déjà conduit sa mission durant près de un an. Dire que deux ans supplémentaires sont nécessaires suscite une certaine incompréhension, car tous les acteurs considèrent ce projet comme absolument nécessaire pour notre territoire et pour l'axe Seine.
Vous dites par ailleurs que, pour faire avancer ce projet, nous pourrons déposer des amendements au projet de loi d'orientation des mobilités, que nous espérons pouvoir discuter un jour dans cet hémicycle. Alors que la commission mixte paritaire travaillant sur le Brexit s'est réunie ce matin, afin d'autoriser le Gouvernement à légiférer par ordonnances, il y a urgence à ce que les trois ports du Havre, de Rouen et de Paris – l'Île-de-France est tout autant concernée par le Brexit – soient prêts à accéder au marché qui peut s'ouvrir pour l'économie française. Le délai de deux ans nous semble donc long.
Enfin, madame la secrétaire d'État, vous ne m'avez pas répondu s'agissant des zones franches, mais je ne doute pas de recevoir prochainement une réponse sur ce point.