Quand les livres d'histoire relateront ce que nous aurons vécu au cours de la législature où nous aurons eu l'honneur de siéger dans cet hémicycle, au cours du quinquennat du Président Macron, et quand ils aborderont l'épisode des gilets jaunes, ils ne retiendront pas vos propos, mes chers collègues, ni les miens, car nous ne faisons que contribuer modestement à l'histoire, mais peut-être un mot prononcé par Mme Autain : « enfin ».
Enfin, une partie du peuple qui s'était sentie invisible s'est levée.
Enfin, une partie du peuple qui s'était sentie oubliée par la mondialisation a voulu se montrer.
Et peut-être que, dans la suite qui sera écrite dans ces livres d'histoire, d'autres parties du peuple apparaîtront, parce que, hier chez les policiers, demain dans la santé, dans l'enseignement, dans les classes moyennes, chez ceux qui contribuent le plus à la vie du pays, au bien public, au premier bien de ceux qui n'ont rien, des contestations naîtront de vingt ou trente ans de renoncements.
Oui, président Jacob, nous reconnaissons notre part depuis dix-huit mois,