Vous défendez une justice qui se vautre dans un populisme pénal, dégradant au plus haut point les droits de la défense et les libertés fondamentales, notamment en raison de l'élargissement du champ de l'enquête préliminaire, assorti de très maigres contreparties – pour ne pas dire d'aucune. Enfin, vous défendez une justice arc-boutée sur un tropisme : la prison, la prison et encore la prison.
Dès lors, afin d'expliciter mon avis sur le projet de loi organique, je citerai Goethe à mon tour : « Les hommes déprécient ce qu'ils ne peuvent comprendre ».