La question de l'impartialité du directeur de la CAF qui se retrouvera juge et partie pose un deuxième problème. Débiteur de droits à l'égard des enfants, il devient également, par votre réforme, garant du paiement de cette contribution à l'entretien et à l'éducation des enfants, ce qui est extraordinaire ! Si le débiteur est défaillant ou n'est pas en mesure de contribuer à l'entretien et à l'éducation de ses enfants, la CAF se substitue à lui et verse cette contribution. Tant au regard de l'obligation d'impartialité que du respect du règlement européen en la matière, cette disposition posera vite un problème.