Cet amendement rejoint plusieurs des préoccupations exprimées tout à l'heure par certains de nos collègues sur la question de la plainte en ligne.
Nous proposons en effet que le dépôt d'une plainte par une victime selon les modalités prévues par l'article 26 « [… ] oblige les enquêteurs à procéder à son audition, sauf si la victime le refuse expressément ».
Il s'agit en fait de garantir une prise en charge maximale de la victime.
Nous considérons que la règle doit être, lors d'un dépôt de plainte, celle du maintien d'une prise en charge humaine et non dématérialisée : le dispositif doit placer la victime au premier plan, donc privilégier ce qu'elle souhaite.
En effet, elle peut refuser une telle procédure. Cette disposition nous semble répondre au souci qu'en ce qui nous concerne nous partageons qu'il puisse y avoir une prise en charge et un contact humains.
Il existe mille et une façons de parler, mais – c'est aussi ce qui ressort d'un certain nombre de témoignages, notamment sur les questions de violence – le contact humain reste ce qu'il y a de plus performant en la matière.
Il faut donc compléter les deux : ce n'est pas l'un ou l'autre. Cela peut et doit être les deux : tel est le sens de notre amendement.