Mais passer de 69 à 20 membres, comme le propose l'exposé des motifs du texte, avec la moitié – la moitié ! – des sièges qui reviendraient à des représentants de l'État, cela n'est pas acceptable. J'espère que les députés de la majorité partagent ce point de vue. Serait-on en train d'opérer une recentralisation de la politique de protection et de restauration de la biodiversité ? Quelle place offrirait au monde de la chasse une structure qui serait administrée par 20 membres, dont la moitié seraient désignés par le ministre d'État en charge de l'environnement ?
Avec mes collègues du groupe Les Républicains, nous avons plaidé pour un conseil d'administration d'environ 43 membres : il y a un peu plus de deux ans, en 2016, c'est ce qui vous semblait, monsieur le ministre d'État, madame la rapporteure, le meilleur nombre pour le conseil d'administration de l'AFB !