Nous sommes en train de créer un office qui doit être bâti sur la confiance. Si on veut mobiliser notre pays vers la biodiversité, il faut emmener tout le monde, en respectant les positions de chacun. Il doit y avoir de vraies discussions au conseil d'administration. À quoi sert-il que le conseil d'administration comprenne quarante membres, si plus de vingt d'entre eux sont des représentants directs ou indirects de l'État ? Vous aurez la main sur ces membres, alors que vous l'avez déjà sur le budget et sur la nomination du directeur. Cela ne crée pas un climat de confiance. L'autre moitié des membres se répartira dans quatre autres collèges. À cela, il convient d'ajouter des parlementaires et des représentants ultramarins. Vous voyez bien que cela ne peut pas marcher. On n'a pas besoin de vingt personnes aux ordres du Gouvernement dans un conseil d'administration.