J'ai été fort marri de constater que mon amendement concernant l'outre-mer était tombé par la mécanique parlementaire. Cet amendement, comme d'autres, visait à réparer un oubli majeur concernant la présence des outre-mer au sein du conseil d'administration de cet établissement.
Comment envisager qu'un office français de la biodiversité oublie ce qui contribue pour 80 % à la biodiversité nationale, pour 97 % aux espaces maritimes français ?
L'idée d'origine était d'intégrer des représentants des outre-mer au sein de chacun des collèges, notamment le collège des collectivités, celui de la société civile et des acteurs économiques, enfin celui des parlementaires.
Un autre amendement, déposé avec nos collègues de l'UDI, M. Dunoyer, Mme Sage, Mme Auconie et d'autres, tendait à prévoir la représentation de chacun des cinq bassins écosystémiques ultra-marins, selon une philosophie quelque peu différente des autres amendements.
Cela étant, je me suis demandé hier soir si je n'avais pas rêvé un engagement du Gouvernement. En effet, après une certaine heure, surtout si l'on subit le contrecoup du décalage horaire – vingt-quatre heures de vol, dix heures de décalage – l'on n'est plus certain de comprendre parfaitement les annonces faites, surtout de la part d'un Gouvernement qui ne nous avait pas prêté jusqu'alors une oreille particulièrement attentive.
Bien évidemment, si ce qui a été annoncé aux alentours de 1 heure du matin était confirmé, je retirerais cet amendement qui n'aurait plus sa place suite à cette proposition qui reprend, en d'autres termes, l'amendement no 229 .