Je partage en tout point les arguments développés par nos collègues Saddier et Descoeur. Le soin de déterminer notre représentation dans cette instance ne peut pas être laissé à d'autres. C'est nous qui faisons la loi. Madame la secrétaire d'État, par respect pour l'équilibre et le dialogue entre les pouvoirs, il ne vous appartient pas de fixer le nombre de parlementaires au sein de cette instance ; c'est notre responsabilité et c'est à nous de l'assumer. C'est la raison pour laquelle je trouve équilibrée et raisonnable la proposition, issue de tous les bancs, de conserver le nombre de deux députés et deux sénateurs, tel qu'il avait été fixé pour l'AFB. Ce serait une voie de compromis.
Je le répète, ce choix est de notre ressort ; il ne dépend pas du Gouvernement.