Donc, oui à l'égalité, mais comprenez que, pour que Mayotte puisse s'en sortir, on a besoin de dispositifs exceptionnels. Je soutiens donc la position de la rapporteure. Et puis, faisons preuve de bon sens. Certes, nous sommes tous des élus de la nation et, à ce titre, nous avons tous notre mot à dire pour contribuer à l'amélioration de la situation de Mayotte. Néanmoins, quand deux députés de Mayotte, de bords opposés, nous disent que la disposition proposée fait partie des solutions à envisager et qu'il faut déroger au délai de quarante-huit heures, il faut les écouter.
Sur la question du droit du sol, en revanche, nous sommes proches de votre position.
Reste que nous sommes favorables au retour au délai de cinq jours et que, pour le groupe UDI-Agir, cette motion de renvoi en commission n'est pas probante. En conséquence, nous allons la rejeter.