Intervention de Michel Zumkeller

Séance en hémicycle du mardi 29 janvier 2019 à 21h45
Prévention et sanction des violences lors des manifestations — Motion de rejet préalable

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Zumkeller :

À l'instar de nombreux collègues, le groupe UDI, Agir et indépendants partage votre volonté d'aboutir à une loi, monsieur le ministre. Nous ne voterons donc pas la motion de rejet préalable, même si plusieurs sujets évoqués par Mme Karamanli nous semblent importants.

Pour notre part, nous l'avons dit en commission, nous souhaitons que ce texte soit applicable. Or un certain nombre de zones d'ombre demeurent. En outre, nous sommes un peu restés sur notre faim en commission – j'y reviendrai tout à l'heure lors de l'examen de la motion de renvoi. La manière de travailler de cette assemblée n'est tout de même pas satisfaisante : l'amendement de suppression de l'article 1er déposé à la dernière minute par le rapporteur nous a interdit de débattre de cet article. On nous empêche souvent d'aller au fond des choses.

Ce texte est important. Nous voulons, nous aussi, en finir avec les casseurs, mais en finir vraiment. La pire des choses serait que ce texte se résume à un effet d'annonce, que l'on suscite un espoir qui ne débouche sur rien. Le groupe UDI, Agir et indépendants votera contre cette motion de rejet parce que nous voulons nous lancer dans le débat et que nous voulons réellement aboutir à un résultat. À ce stade, nous n'avons pas encore eu l'occasion de débattre vraiment de ce texte.

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