Monsieur le Premier ministre, une main arrachée devant l'Assemblée nationale, l'incendie au domicile de notre président : telles sont les dernières expressions du climat délétère qui règne dans notre pays. C'est avec la plus grande fermeté que notre groupe condamne toutes les formes de violence.
Monsieur le Premier ministre, notre responsabilité est aujourd'hui de répondre à la colère populaire, non pas en faisant diversion avec des débats qui ne seraient qu'une campagne de communication à quelques mois d'échéances électorales,