Assumez donc, ce n'est pas dramatique, que l'article 2 relève d'une vision socialiste de l'éducation. Si vous le vivez très bien, dont acte, mais les Français doivent le savoir.
Régnait en effet une certaine confusion concernant la personnalité du ministre de l'éducation nationale parce qu'il avait été directeur général de l'enseignement scolaire sous Nicolas Sarkozy – à quoi il répondait que ce n'était pas grave, qu'il n'était qu'un simple fonctionnaire qui, du reste, ne se reconnaissait pas dans la politique du chef de l'État. Il met aujourd'hui ses pas dans ceux de Vincent Peillon et Najat Vallaud-Belkacem, voilà qui a le mérite de la clarté.