Monsieur le président Mélenchon, cher collègue, vous avez parlé de réjouissance, de béatitude, mais je ne me réjouis pas, je ne suis pas béat, sans être triste non plus : je ne fais pas de sentiment ; j'essaie de faire de la politique. J'ai cité les tricheurs légaux dans mon rapport. J'en connais de nombreux. Ils ne sont pas symboliques, les grandes entreprises ne sont pas les seules concernées. Des gens trichent, aussi. D'ailleurs, les chiffres que vous citez, en particulier celui de 80 milliards ou ceux dénoncés par la présidente de la commission, montrent que le problème dépasse les seules grandes entreprises.
Concernant les tricheurs légaux, nous sommes d'accord. Qu'il faille dénoncer le phénomène à la tribune de l'hémicycle et en débattre, y compris en commission – où le débat fut intense, malgré votre absence – , nous sommes d'accord aussi.