Le groupe MODEM partage la vision exprimée par Marielle de Sarnez ainsi que l'indignation de M. Mélenchon. D'ailleurs, à titre personnel, je souligne un point particulier qu'il soulevait : la protection des lanceurs d'alerte. Pour être rapporteur d'un texte sur ce sujet, à l'assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, je pense qu'il s'agit d'un véritable marqueur démocratique au sujet duquel l'Europe en général et notre pays en particulier doivent progresser.
C'est justement parce que la lutte contre la fraude et l'évasion fiscales est une priorité qu'elle a besoin de résultats concrets, pas seulement de mots ou d'intentions. Voter pour la motion de rejet préalable serait rejeter une étape parce qu'elle n'est pas le but final, un progrès parce qu'il n'est pas l'aboutissement. Le groupe MODEM soutient évidemment le traité et s'opposera à la motion de rejet préalable.