Intervention de Paul Molac

Séance en hémicycle du jeudi 14 février 2019 à 22h00
Pour une école de la confiance — Article 6

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPaul Molac :

Il a prononcé ces mots quand il est venu à Quimper. Toutes les langues sont singulières. Quand on en parle plusieurs, on sait qu'elles sont toutes spéciales. Elles permettent d'exprimer la même idée de manière différente, parce que chaque langue a son propre génie. Le français a le sien, comme les autres.

Le français, ce ne sont pas les pauvres langues régionales qui pourraient l'attaquer. D'ailleurs, en ont-elles jamais été capables ? Je ne pense pas. Quand on observe le passé, on constate leur long effritement. La pratique du breton s'est effacée en Bretagne, où le français s'est progressivement imposé. Les langues régionales ne le menacent donc pas.

Ceux qui s'inquiètent pour le français – à juste titre – ne doivent redouter qu'une langue, la seule capable de le concurrencer et de le remplacer à terme : l'anglais.

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