Nous convenons tous de l'intérêt que présente l'apprentissage d'une langue vivante, mais il faut également s'interroger sur les résultats des enfants en fin du cycle primaire : 25 % des élèves ont des acquis fragiles et 15 % connaissent des difficultés sévères ou très sévères. L'enseignement systématique d'une langue vivante dès le début de la scolarité obligatoire doit-il vraiment être prioritaire alors que des lacunes profondes subsistent dans les matières essentielles – écriture, grammaire, calcul –, qui perdurent toute la vie ? L'amendement AC94 vise à ouvrir le débat sur les priorités de l'école primaire.