C'est avec beaucoup de plaisir que nous participons à cette audition afin de mieux connaître vos orientations pour cette grande compagnie, chère au coeur de tous les Français. Nous savons que sa direction n'est pas un long fleuve tranquille. La fraîcheur de vos propositions permettra peut-être de retrouver une certaine sérénité.
Le 4 mai 2018, la majorité de salariés rejetait l'accord proposé par la direction et entraînait la démission de M. Jean-Marc Janaillac. Vous êtes a priori à deux doigts de trouver un accord avec les pilotes, et nous aimerions en savoir davantage sur ce point, sans vous demander pour autant des renseignements qui pourraient vous empêcher d'aboutir. Vous ne ferez rien – je crois que vous l'avez compris – sans l'adhésion de l'ensemble des salariés. Vous avez commencé à travailler dans ce sens, me semble-t-il, avec un certain nombre d'entre eux, notamment les hôtesses. Où en êtes-vous exactement avec l'ensemble du personnel ?
Vous avez réalisé un véritable virage stratégique à votre arrivée : il y a quelques années, M. Alexandre de Juniac avait annoncé qu'il allait réserver 2 milliards d'euros pour le low cost ; vous nous parlez aujourd'hui de premium, de montée en gamme et de conquête de passagers. Vous avez déclaré que la France est le leader mondial du luxe et qu'il n'y a pas de raison, dans ce cadre, qu'Air France ne puisse pas aller chercher du « mieux » et du haut de gamme. Quelle est votre stratégie pour réussir ?
Vous avez parlé d'Orly et de l'ensemble des lignes françaises. Je voudrais évoquer, pour ma part, les lignes ultramarines : quelle est votre stratégie pour la desserte, par Air France, des territoires d'outre-mer ?
S'agissant de la neutralité carbone, que vous avez annoncée pour 2020, en ce qui concerne votre croissance, quels sont vos projets d'acquisition d'appareils ? Comment ferez-vous pour avoir une flotte permettant d'atteindre votre objectif ?