Nous avions un point de convergence s'agissant du diagnostic, qui a été beaucoup plus partagé, sans doute, que sous les législatures précédentes.
Nous allons néanmoins nous séparer sur un vrai constat de désaccord : notre justice sera demain moins proche et malheureusement – au delà-des assurances qui nous ont été données, des certitudes et de ce qui a été dit – moins au service de nos concitoyens. C'est ce que l'on en retiendra.
À terme, le risque est d'assister à une évaporation de la justice ainsi qu'à une forme de privatisation, qui se fera également au travers de la LegalTech, laquelle ne nous offrira ni certification ni assurance en matière de qualité.