Monsieur le député, comme vous l'avez rappelé, le Premier ministre a signé le 8 février avec la région Pays de la Loire, un contrat d'avenir qui formalise les engagements partagés de l'État et des collectivités en faveur des mobilités dans la région. Le contrat prévoit notamment la régénération de la ligne ferroviaire Nantes-Bordeaux via La Roche-sur-Yon et la Vendée, qui complètera les gains permis par le remplacement de la totalité des trains circulant sur cette ligne et financés par l'État.
Il prévoit aussi le lancement d'études pour un nouveau franchissement de la Loire en aval de Nantes. L'État a pleinement conscience des attentes des élus pour ce sujet dont le principe a été intégré au contrat d'avenir. Même si cet aménagement a vocation à être concerté, décidé et mis en oeuvre par les collectivités, l'État s'attache à ce que celles-ci puissent bénéficier d'un soutien technique et d'un accompagnement dans leurs réflexions en cours.
À ce titre, conformément à l'engagement pris dans l'avenant au CPER, le centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement, le CEREMA, apportera un soutien méthodologique et technique au conseil régional dans le cadre de la réalisation d'une étude d'opportunité pour un nouveau franchissement de la Loire en aval du pont de Cheviré. Cet appui contribue notamment à identifier les enjeux d'un nouveau franchissement et son impact sur l'équilibre territorial local et régional.
Conformément au contrat, l'État s'est engagé, une fois les études achevées, début 2020, à examiner le principe et les modalités de son soutien pour la réalisation de la solution de franchissement qui sera retenue.
Pour ce qui est des routes départementales, l'État n'a pas vocation à intervenir dans leur financement, leur transfert aux départements ayant donné lieu à des compensations financières. Le département de la Loire-Atlantique a les moyens d'assumer les aménagements nécessaires.
Vous pouvez constater, monsieur le député, la force de l'engagement de l'État à accompagner les mobilités dans le grand Ouest. Il marque sa volonté de poursuivre une politique dynamique de désenclavement des territoires, s'appuyant sur la modernisation des infrastructures mais aussi sur tous les outils prévus dans le projet de loi d'orientation des mobilités, en faveur d'une mobilité durable dans tous les territoires.