Monsieur le secrétaire d'État auprès du ministre de l'éducation nationale et de la jeunesse, à l'heure où nous avons pris connaissance des cartes scolaires – j'ai reçu un courrier du directeur académique des services de l'éducation nationale en date du 15 février – , ma question porte sur les prévisions pour la rentrée scolaire 2019.
Le dédoublement des classes de cours préparatoire et de cours élémentaire première année dans les territoires les plus défavorisés était un engagement fort du Président de la République, en faveur de l'égalité réelle et de l'émancipation, afin de lutter contre l'échec scolaire et le décrochage.
Les évaluations de la mise en place de cette mesure tout d'abord en CP, puis en CE1, ont montré son efficacité. Or, dans ma circonscription, sur les cinq classes de CP qui ont été dédoublées en REP – réseau d'éducation prioritaire – , les effectifs de deux classes, situées dans l'école d'une commune de la périphérie de la ville centre, atteignent quinze élèves. La présence d'un CADA – centre d'accueil de demandeurs d'asile – entraîne aussi des variations d'effectifs à la baisse et à la hausse – elle est actuellement à la hausse dans une école de ma circonscription. Quels sont, monsieur le secrétaire d'État, l'effectif par classe maximal que vous considérez comme compatible avec l'objectif de qualité que nous recherchons tous ? Quelles directives avez-vous donné aux services dans le département ?
jihPar ailleurs, je souhaite vous poser une autre question qui concerne plutôt les zones rurales. Dans ma circonscription, pour prendre des exemples concrets, les effectifs de certaines classes de primaire, hors REP ou REP+, atteignent trente élèves sur plusieurs niveaux. Que pensez-vous de ces classes à plusieurs niveaux aux effectifs importants ? Que pouvons-nous offrir aux enfants pour favoriser l'égalité des chances et faciliter leur futur parcours au collège ?