Lors de l'audition précédente, notre collègue Jean Terlier se félicitait que des juppéistes se soient convertis au macronisme. Pour ma part, je me fécilite que certains radicaux se soient mis « en marche ».
Monsieur le ministre, vous avez un long passé d'élu local, les grands électeurs qui vous ont porté au Sénat sont des élus locaux et, au Sénat, la défense ardente des collectivités locales fut votre marque de fabrique. Élu de province, vous connaissez la réalité du quotidien de bon nombre de nos concitoyens qui vivent hors des métropoles. Comment comptez-vous utiliser cette expérience dans vos nouvelles fonctions ? La différenciation est un véritable enjeu, car on ne peut pas légiférer pour les métropoles comme pour les territoires les plus reculés de notre République. Nous avons besoin d'être accompagnés par les plus hautes instances dans le cadre de ces travaux qui sont indispensables pour la bonne cohésion de notre pays.