Si le Président de la République avait voulu un grand élan girondin, il se serait appuyé sur les agences d'ingénierie des conseils départementaux. Partout sur le territoire, celles-ci permettent d'allier l'intelligence locale, la parfaite connaissance du terrain et l'engagement des communes et des intercommunalités. La véritable audace n'aurait-elle pas été de mettre à leur disposition les services administratifs déconcentrés de l'État ?
Sans douter de la bonne volonté du Gouvernement, nous sommes donc sceptiques quant au chemin proposé pour atteindre un objectif pourtant unanimement partagé. Le débat permettra, je l'espère, de trouver un certain nombre de convergences. Pour cette raison, nous avons décidé de nous montrer positifs. Nous avons présenté un certain nombre d'amendements en commission ; malheureusement, tous n'ont pas été retenus, comme nous l'aurions souhaité. Nous espérons que nous pourrons travailler, lors des prochaines séances, dans l'intérêt de la ruralité et des territoires de France. Pour cela, nous avons besoin d'efficacité et de pragmatisme, et que les collectivités locales et l'État travaillent ensemble au service de nos concitoyens.