Ce soir, nous ne sommes pas seulement ici pour répondre à l'initiative prise par les sénateurs avec cette proposition de loi portant création de l'Agence nationale de cohésion des territoires – puisqu'il s'agit d'une proposition de loi, nous ne pouvons d'ailleurs pas bénéficier du regard du Conseil d'État.
Nous ne sommes pas seulement ici parce que, le 17 juillet 2017, lors de la première conférence nationale des territoires, le Président de la République a voulu que cette agence soit créée, comme il a voulu un pacte girondin dont nous attendons encore les effets.
Nous ne sommes pas seulement ici parce qu'une préfiguration a été faite – je salue à ce propos le choix de Serge Morvan comme commissaire général à l'égalité des territoires, qui avait pour lui et selon nombre d'élus un bon pedigree puisqu'il avait été directeur général des collectivités locales et bénéficiait d'une expérience à la fois locale et nationale. Je salue le rapport « France, territoires, un engagement au service des dynamiques territoriales », même s'il a fallu un peu de temps avant de pouvoir en disposer.
Nous ne sommes pas seulement ici parce qu'il existe des associations d'élus – je cite, au hasard, l'Association des petites villes de France…