Hier matin, sur les ondes, M. le secrétaire d'État auprès du ministre de l'intérieur a présenté cet argument : « Si les forces de l'ordre ne sont pas intervenues, c'est parce qu'elles attendaient des renforts. » C'est un peu court ! Puis il a ajouté : « Toute la chaîne du commandement va être examinée, jusqu'au plus haut. » C'est bien la moindre des choses lorsqu'on prétend assurer la sécurité des Français.
Aussi ai-je deux questions à vous poser, monsieur le Premier ministre. Premièrement, pouvez-vous confirmer à la représentation nationale que des instructions ont été données de ne pas intervenir face aux pillages ? Deuxièmement, doit-on comprendre que le Gouvernement joue, dans cette affaire, une stratégie de pourrissement ?