Le sujet est important : il s'agit de la découverte du milieu rural et du milieu péri-urbain, de la découverte de cette médecine complexe en zone sous-dense, qui est une médecine à part entière. C'est un sujet éminemment important, et nous avons raison, collectivement, de souhaiter donner à un maximum de futurs médecins la possibilité de découvrir cet exercice.
Pour ma part, je voterai l'amendement du rapporteur pour deux raisons essentielles. La première tient à un problème qui a été rappelé : appliquer l'article dans sa rédaction actuelle supposerait qu'il y ait suffisamment de terrains de stage ouverts, c'est-à-dire suffisamment de maîtres de stage dans les territoires sous-denses concernés. Cela ne signifie pas qu'il ne faille pas s'efforcer de progresser, mais il faut sans doute renforcer le métier de maître de stage, et accompagner davantage les maîtres de stage afin qu'ils soient plus nombreux dans les zones sous-denses.
Seconde raison : les médecins des zones sous-denses vous le diront, le nombre important de patients qu'ils doivent voir chaque jour – plusieurs dizaines – les oblige à courir constamment de leur salle d'attente à leur cabinet de consultation.