Il a un objet similaire à celui des trois amendements précédents. À l'instar de ce qui est organisé à l'École nationale de la magistrature, il vise à proposer aux étudiants, à titre expérimental, chaque année universitaire, une formation sur les violences sexuelles. Nous savons que les médecins sont souvent les premiers à pouvoir identifier les victimes de telles violences et fréquemment aussi le premier recours d'une victime. À ce titre, les professionnels de santé ont besoin d'être formés pour appréhender ces violences dans toutes leurs dimensions, savoir les identifier et être en mesure d'accueillir la parole de la victime et de l'orienter, ce qui passe évidemment par des formations continues et spécialisées. Tel est l'objet du présent amendement.