Je souhaite, une fois de plus, vous sensibiliser à la question de la filière hydrogène sur le bassin de Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques.
Nous avons obtenu, contre le Gouvernement qui se montrait assez obtus sur ce point, la poursuite de l'extraction de gaz sur le bassin de Lacq au-delà de 2040, tout comme pour le gisement voisin du Vic-Bilh.
Le gaz extrait du bassin de Lacq est naturellement chargé en soufre et en hydrogène sulfuré. Il est donc possible de développer aisément une stratégie industrielle autour de l'hydrogène. C'est tout le sens d'une démarche qui a été soutenue par l'union locale de la CGT et relayée par l'ensemble des organisations syndicales, ainsi que par le patronat, qui voit dans le développement de cette filière une heureuse initiative permettant, parallèlement aux efforts de reconversion et de mutation engagés depuis plusieurs années, d'assurer définitivement l'avenir du bassin de Lacq. Selon les prédictions, le bassin de Lacq devait durer cinquante ans. Je suis convaincu qu'il durera bien plus longtemps, bien plus que votre majorité et que notre opposition.
Quelles initiatives compte prendre le Gouvernement pour saisir cette opportunité qui fait consensus parmi les acteurs politiques et sociaux ?
L'étude de faisabilité qui a été réalisée va être rendue publique. Il n'a pas été simple de trouver les financements pour la mener à bien, madame la secrétaire d'État. Vous n'y êtes pour rien, car vous ne faisiez pas partie du Gouvernement à ce moment-là. En revanche, tel était bien le cas de M. Le Maire. Il avait été plus facile d'agir sous la majorité précédente : Christophe Sirugue, que je salue, avait été très attentif à nos interpellations.
Je souhaite vous entendre à ce sujet, sachant que rien ne se fera au-delà de la volonté des pouvoirs publics, que vous allez exprimer aujourd'hui, ni sans associer, bien évidemment, les groupes Total et Air liquide, qui sont installés sur notre territoire.