On ne peut pas, aux questions d'actualité, reprocher au Gouvernement de ne pas augmenter le point d'indice, et me conjurer ensuite de ne pas alourdir les charges qui pèsent sur le budget des collectivités !
Pour ce qui est du GVT – glissement vieillesse technicité – , le Président de la République a eu le courage de répéter devant la Conférence nationale des territoires, avant les sénatoriales, ce qu'il avait déclaré au cours de sa campagne : il faut laisser aux employeurs territoriaux le soin de gérer, le plus possible, leur masse salariale. Aujourd'hui, les agents publics, notamment par le biais de leurs syndicats, négocient leur point d'indice à Paris et leurs échelons dans leurs communes. Ce système encourage la dépense publique.