Au plan technique, le compromis que vous proposez ne fonctionnera pas. En effet, si le droit d'opposition doit être prévu dans les statuts pour les assemblées générales ordinaires, il suffira de procéder, à un moment ou à un autre, à une modification des statuts. Comme le droit d'opposition s'exercera, l'assemblée générale se tiendra « en physique », mais la majorité l'emportera et les prochaines assemblées générales ordinaires seront dématérialisées.
En fait, et vous le savez, dans les assemblées générales ordinaires, on parle souvent de sous. Or, pour ce type de discussions, on préfère être physiquement en face des autres actionnaires. La demande d'assemblées générales non dématérialisées concerne donc surtout les assemblées générales ordinaires. C'est pourquoi nous proposons, de manière plus radicale, de supprimer l'article 23.