Comme l'a excellemment rappelé M. Wulfranc, cela pose deux problèmes : celui du montant des salaires et des petites retraites, trop bas pour permettre de vivre dignement ; celui de la répartition des richesses et des corrections que pourrait apporter la fiscalité.
Hélas ! Nous avons une fois encore assisté à un exercice de démagogie. Car ces deux problèmes sont en effet mis sous le tapis par la majorité, largement soutenue par Les Républicains, qui n'ont de cesse de vouloir baisser les dépenses publiques pour diminuer l'impôt des riches. Si nos groupes se rejoignent pour constater la faiblesse du pouvoir d'achat, ils sont diamétralement opposés sur la manière d'y remédier.
Le sujet mérite discussion, mais paradoxalement, au moment où le Président de la République appelle au grand débat, son gouvernement et sa majorité le refusent dans cette enceinte qui a pourtant vocation à l'accueillir.