En comparaison de l'article 1er, l'ordre de grandeur est tout autre.
Notons que le secteur financier captera 25 % du gain fiscal total, et convenons qu'il n'en avait franchement pas besoin.
Au final, les deux articles sont très loin de mettre notre pays en ordre de bataille pour se conformer à l'impératif de justice fiscale.
Vous comprendrez donc pourquoi nous souhaitons renvoyer ce projet de loi en commission. Nous aurons ainsi l'occasion de le remettre sur des bases qui, nous le croyons, seraient salutaires.
Vous êtes un homme de culture, monsieur le ministre, vous pourriez m'opposer, en citant René Char, que « l'inaccompli bourdonne de l'essentiel ».