La myopie d'un État trop centralisé le conduit à mal connaître ses administrés : l'explosion en nombre des familles monoparentales, des travailleurs pauvres, des foyers rejetés à l'hyper-périphérie des villes par un logement trop cher, puis étranglés par les factures de carburant ; les familles asphyxiées entre des enfants dont il faut payer les études et des parents dont il faut payer l'EHPAD. Les impôts frappent indistinctement d'un même taux ceux qui touchent 29 000 ou 70 000 euros par an. Or la vie est quand même différente selon que l'on touche 29 000 euros ou 70 000 euros.
Pourtant ils avaient promis. Rappelez-vous 1995, 1997, 2002, 2007, 2012 ! Ils nous avaient promis de réformer l'école, les impôts, la santé, les retraites et le financement de la protection sociale pour qu'il ne pèse plus seulement sur les travailleurs.