Les conclusions de ce que vous appelez le grand débat nous apprennent peu sur l'état de la France et sur les attentes des Français. Pour l'essentiel, ces revendications ont déjà été exprimées ici, à l'Assemblée nationale, par la voix des députés communistes, mais aussi depuis des années par le mouvement social, les syndicats et les associations et, depuis vingt et une semaines dans la rue, par la voix des gilets jaunes, soutenus par une grande part de l'opinion publique.
L'ensemble converge vers trois revendications impératives – écoutez bien, monsieur le Premier ministre : plus de pouvoir d'achat, plus de services publics, plus de démocratie. Tendez l'oreille, monsieur le Premier ministre – l'oreille gauche, naturellement : plus de pouvoir d'achat, plus de services publics, plus de démocratie.